20 septembre 2007

GrebObois ou le "Greb aubois"

Après le stage, nous avons continué le montage des murs.
Voici quelques photos :


L'ossature légère:





la fenêtre :



Coté enduits (le domaine de Murielle) pose de la couche de gobetis en terre.


Stage : gallerie de portrait

Sans commentaire .... mais on sent parfois la fatigue après trois jours de stage ....

Nicolas (nicopaille).


Hélène.


Guillaume (guigui).


Angelique (angel).


Ludovic (ludo).


Céline.


Jean-Michel (jmi).


Samuel (sam).


Jean-Pierre (jippy).


Françoise.


Sylvain.


Alexandra (alex).


Baptiste (lapin).


Valentine (val).


Murielle (mumu).


Eric (papaille).

Stage : debriefing

Après trois jours de stage nous avons comme chaque fin de journée, terminé par tour de paille heu de table ... Chacun a pu s'exprimer sur ces doutes, ces interrogations.... autour d'un repas pris sur le chantier.
Moment convivial par excellence :

Doucement valentine sur les chips !


Merci à tous pour ces excellents moments.

Stage : terre...terre... à l'horizon

Nous avons enchaîné sur la pratique des enduits à la terre. Du tuf récupéré dans le village. Bonne qualité, après quelques réglages ou plutôt dosages, nous sommes arrivés à un mélange "idéal" 1 volume de terre, 0,5 volume de sciure, 0,5 volume de paille hachée....

C'est une activité reposante et ludique :

Voilà le travaille :

Stage : enduits c'est "chaux"

Après un épisode bruyant, nous sommes passés à une étape plus agréable... quoique pas simple... le "lancer de colle" sur le mur .... il faut bien avouer qu'il y en avait plus parterre que sur mur... mais bon.
Allez tous en ligne, prêt, jetez !

Après quelques heures, à ce jeux là, c'est Jean-michel (un ancien maçon), qui nous a fait une démonstration de "chef"... y a pas à dire les pros...c'est du pro !
Le roi en face de "son oeuvre" :

Stage : on rase gratis !

Avant de pouvoir appliquer la couche de gobetis sur le mur de paille, il faut "raser" la paille avec un débroussailleur. Opération dangereuse et fastidieuse !
Dernières consignes avant de se lancer Angel ! Prudence !

Allez on y va ...

Allez je me lance aussi :

Les ficelles çà vole ! Pas si simple mais bon on y va !


Bonjour les ficelles



Une fois le rasage de près effectué, on peut poser le gobetis

19 septembre 2007

Stage : on monte les murs ....

Pendant qu'une équipe s'occupe de produire les ballots à la bonne dimension (on appelle cette étape la corvée, mais je ne vois pas pourquoi ?), une autre équipe s'attache à monter les ballots retaillés dans la structure. Nous avons opté pour ce pan de mettre les ballots sur champs.

Quelques photos :






Et voilà en fin de journée :



12 septembre 2007

Stage : on tricote des ballots ?

Les aiguilles sont très utiles pour couper les bottes. fabriquées maison par un ami (jean-Claude) elles se présentent sous la forme d'une tige de fer de 10 de 60 cm de long avec à une extrémité un boulon soudé. Encore une fois, un produit de "haute technologie".
on prépare son ballot de la longueur nécessaire et on enfiche les deux aiguilles dans ce dernier avec les ficelles qui vont bien.

On fait traverser les aiguilles à travers le ballot.

On serre fermement les ficelles pour garder la compression initiale et on attache les ficelles

Et voilà le travaille, reste à couper les anciennes ficelles. Travaille rapide et efficace merci à Angelique pour cette belle démonstration.

Allez encore un efort il en manque seulement 50 ! ;-)

06 septembre 2007

Stage : sauver "willy botte"

Nous avons fait connaissance de "willy botte". Son but, permettre de reficeler et recompresser les bottes plus facilement. Et çà marche on va plus vite qu'avec des "aiguilles" (on verra ces dernières plus tard).
Voici la "bête" (la boite, pas le formateur ;-) ) :

L'inventeur de cette superbe machine n'est autre que Nicopaille lui même.
En gros c'est une boite en panneau d'OSB, bourré de technologie (c'est à dire des vis à bois) pour permettre de modifier et d'adapter "willy" à la taille de la boite en largeur par exemple.
Dans notre cas, les bottes sont plus large que les bottes "fabriquées" par les botteleuses de Normandie.
Démonstration :
1) On détermine la longueur de la botte dont on a besoin (cf photo précédente).
2) On place au fond de la boite un morceau de bois pour obtenir la hauteur nécessaire (encore une pièce de haute technologie) :

3) On place le ballot à modifier :

4) On coupe les ficelles et on ajuste le ballot à la longueur voulue (en enlevant le surplus ou en ajoutant des coussins de paille...) :

5) On compresse le tout avec une cale en bois et un levier (encore des pièces de haute technologie) :

6) On serre les ficelles et on les bloque avec un noeud dit de "vache" :

7) On libère le ballot "nouveau" :

8) On contrôle pour le fun la longueur :

et voilà un ballot refait comme avec une presse. Rapide, propre, sans effort et surtout sans éclater de la paille partout....
Cela permet de faire aussi des ballots avec le surplus retirer des autres ballots. Ainsi on ne gaspille pas ou plus de la paille.

NB : L'inventeur de cette boite à ballot (Nicopaille), a précisé que devant le "haut niveau de technologie" déployé lors de la conception de willy, il n'a pas déposé de droit d'auteur sur l'engin. Willy est donc libre de droit de reproduction... c'est du COPYLEFT !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Jean-Michel (le rois de la bricole, on reparlera de lui lors des enduits), s'est éclipsé et est revenu avec un clone de willy...

Avec quelques améliorations comme par exemples des tiges en fer pour ajuster la hauteur dans le caisson...
La version 3 de la "willy botte" est née !